C'est le second étage de l'échappement KylChap. La vapeur est soufflée dans celui-ci par une première tuyère contenant 4 barettes d'un profil triangulaire, que l'on aperçoit sur les dessins ci-dessous.

Dessin: 39.4 K, fichier .gif.

Vous pouvez immédiatement percevoir sur cette vue une les idées de base de Chapelon concernant l'efficacité des échappements, qui sont d'une part la nécessité d'avoir de multiples points d'aspiration et d'autrepart celle d'un mélange progressif et multi - points des fluides, voir le dessin d'un bon injecteur. Nous avons ici 3 differents points d'aspiration répartis verticalement d'une façon adéquate devant la plaque tubulaire.

La version présentée ici est le type final, baptisé 1K/1C et utilisé seul ou dans des configurations en parallèle de deux (nommée 1K/1C-1K/1C et pas 2K/2C comme on le lit souvent) ou même trois unités comme sur la 242 A, selon le volume et la capacité de production de vapeur de la chaudière.

Pour la petite histoire, il a existé une autre version nommée 1K/1T, appliquée lorsque les conduits de vapeur d'échappement sont de forme contournée, ainsi même qu'une version réglable, parfaitement inutile bien sûr, les équipes ne touchant plus jamais au réglage une fois trouvée la bonne position de celui-ci comme il était d'usage avec tous les échappements réglables, et donc seulement appliquée par ... le réseau du P.L.M.!!

Les positions relatives ainsi que les proportions des diverses tuyères, indépendamment des dimensions générales, sont des paramètres absolument critiques pour obtenir un KylChap efficace, comme le sont leur parfaite concentricité et leur alignement, ces précisions étant destinées aux modelistes qui voudraient équiper leur machines d'un de ces échappements.

Les trois KylChaps en parallèle montrés ici étant coupés selon trois axes verticaux différents, la pluspart des détails sont visibles...

Le "Super KylChap"
 

Croquis entièrement annoté de la main du Maître. 

Brievement, la difference majeure avec la version connue, pas très facile à distinguer sur ce croquis est l'addition d'une seconde tuyère Kylälä nozzle au dessus de la tuyère Chapelon, procurant un quatrième point de mélange des gaz et d'aspiration. 

Chapelon n'a jamais essayé de le faire appliquer pour expérimentation, déclarant:" ... Les difficultés à obtenir un accord pour donner forme à des projets hautements rentables sont déjà si grandes que je ne veux pas me battre pour une idée aussi mineure."

241 D. 133 du P.L.M. (1942). - Échappement P.-L.-M. "à croisillons".

241.004 Est (1937, voir la galerie de photo). Échappement de l'Est à trêfle à six jets (ou lobes).

3.500 P.- O.  (1932). Échappement Marcaut, trêfle à 3 lobes.

5.1203, DECAPOD Nord  (1939). Échappement Lemaître.

Locomotive 2687 P.-L.-M. (1909). - Échappement Nord.

Locomotive Crampton Nord (1859). - Échappement à double valve.

Locomotive C 139 P.-L.-M. (1910). Échappement à double valve à noyau central.

Locomotive 01.021 de la Reichsbahn (1921). - Échappement circulaire fixe.

Locomotive 150.11.s du Pennsylvania (1923). - Échappement fixe à amorce de barrettes.

Locomotive 221 E. 6.8 du Pennsylvania (1912). -Échappement circulaire fixe.

Locomotive 242 de l'Union Pacific (1938). - Échappement fixe à quatre tuyères.

Locomotive 231. D. 21 P.-L.-M. (1922). - Échappement à trèfle P.-L.-M.

Locomotive 3.1290 Nord (1931). - Échappement Nord.